Javascript is disable - http://www.supportduweb.com/ - Générateur de ribbons(Bandeaux) web 2.0

  accueil siteaccueil siteaccueil siteaccueil siteminiaccueil siteCD bestof Claude Barzotti "Top 40 This Ultimate Collection" (6 juillet 2018) Belgique accueil site  

 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

Star Wars IX enfin sur les écrans cinémas

Le 21/12/2019 0

Dans STAR WARS

Star Wars 9 : comment interpréter la fin de L'Ascension de Skywalker ? [SPOILERS]

Par Mégane Choquet — 19 déc. 2019

Au cinéma depuis le 18 décembre, L'Ascension de Skywalker clôture la saga Star Wars

en apportant beaucoup de réponses mais aussi des pistes de réflexion.

Comment interpréter cette fin tant attendue ?

2019 and TM Lucasfilm Ltd. All Rights Reserved.

Attention, spoilers ! Les paragraphes suivants révèlent des spoilers sur L'Ascension de Skywalker et la saga Star Wars. Si vous ne souhaitez pas en connaître la teneur, ne lisez pas ce qui suit.

La saga Star Wars s'est achevée ce 18 décembre au cinéma avec la sortie de L'Ascension de Skywalker, neuvième et dernier volet de l'épopée intergalactique. Qu'il plaise ou non aux fans, le film répond aux questions essentielles posées dans cette nouvelle trilogie et offre un certain éclairage sur la saga en elle-même. On apprend enfin les origines de Rey (Daisy Ridley), héroïne en pleine quête d'identité constamment à la recherche de figures parentales qu'elle trouve en Leia (Carrie Fisher), Luke (Mark Hamill) et Han (Harrison Ford). Malgré la volonté de Rian Johnson de n'en faire qu'une fille de paysans dans Les Derniers Jedi, J.J. Abrams balaie net cette intention en révélant que la Jedi en herbe est en réalité la petite-fille de Palpatine (Ian McDiarmid), le politique Sith indécrottable de la saga qui a préparé sa vengeance et son Dernier Ordre, tapi dans l'ombre sur la planète Exogol.

Si les rumeurs persistaient à voir en Rey la fille de Luke, il n'en est donc rien. Alors pourquoi donner ce titre, L'Ascension de Skywalker, à ce dernier film sachant que Rey est l'héroïne de cette nouvelle trilogie ? Tout simplement parce que la jeune femme se choisit ce nom à la fin du film lorsqu'elle retourne sur Tatooine et fait face aux deux soleils, comme Luke et Owen et Beru avant elle. Par la même occasion, elle choisit sa famille et son camp, le côté clair de la Force, et renie totalement sa filiation à Palpatine. Elle se fabrique d'ailleurs son propre sabre laser jaune et enfouit dans le sable ceux de Luke et Leia.

Mais ce n'est pas la seule Skywalker en jeu puisque Ben Solo/Kylo Ren (Adam Driver) choisit le chemin de la rédemption après l'intervention de Leia puis le souvenir empli d'émotions de Han. En se sacrifiant pour donner le reste de son énergie à Rey, Ben s'élève en tant que Skywalker pour rejoindre les anciens disciples de la Force, comme l'ont fait Qui-Gon (Liam Neeson), Obi-Wan (Ewan McGregor), Yoda (Frank Oz), Luke et Anakin (Hayden Christensen) avant lui.

Par ailleurs, J.J. Abrams rappelle clairement avec L'Ascension de Skywalker que la saga Star Wars a aussi pour trame de fond l'histoire de Palpatine, l'homme politique qui organise les guerres des étoiles. La menace de ce seigneur Sith plane sur les trois trilogies. Ce dernier volet redonne de l'importance à Palpatine dans la saga alors que les deux précédents volets ne faisaient pas mention de lui. Son parcours présente par ailleurs des similarités avec celui d'Anakin Skywalker, autre pierre angulaire de la saga avec qui il partage un lien indéfectible. Les deux ont dévié de leurs principes d'origine, des Jedi pour l'un, et des Sith pour l'autre, en ayant une famille. Et leurs descendants, Ben et Rey se sont battus avant de collaborer et de former une dyade puissante. L'Ascension de Skywalker remet les principes de la famille, de la filiation et du poids du passé au cœur de l'intrigue.

Star Wars: L'Ascension de Skywalker

Star Wars: L'Ascension de Skywalker

Sortie le 18 décembre 2019 | 2h 22min

De J.J. Abrams

Avec Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac, Keri Russell, John Boyega

​​

La Croix logo

Star Wars 9, mission accomplie

Critique Nathalie Lacube, 

Star Wars 9, mission accomplie

​Joonas Suotamo est Chewbacca, Oscar Isaac est Poe Dameron, Daisy Ridley est Rey

et John Boyega est Finn dans Star Wars: The rise of skywalkerLUCASFILM LTD.

 

Le neuvième épisode de « La guerre des étoiles » est à la hauteur des attentes. « L’Ascension de Skywalker » conclut la plus passionnante des sagas de cinéma, dans un déluge d’action et de grands sentiments.

Cher lecteur, sans danger cet article lire tu peux. De « Star Wars épisode IX : l’ascension de Skywalker», rien ne te sera « divulgâché » (de l’anglais « spoiler », « qui gâche le plaisir des surprises »). Seulement te sera dit ce qu’apporte le film le plus attendu de l’année.

Des réponses : Le dernier film des trois trilogies de la saga de La guerre des étoiles doit élucider bon nombre de questions posées depuis le début de l’aventure imaginée par George Lucas en 1977. Quel est le secret des origines de Rey, la jeune Jedi sans famille aux pouvoirs étonnants ? Qui est le Skywalker dont l’ascension se produit dans cet épisode et se placera-t-il du côté obscur ou du bon côté de la Force ? Le réalisateur J.J. Abrams ne se dérobe pas à cette attente et offre enfin des révélations.

De l’action : Des combats titanesques, des décors démesurés, des effets spéciaux impressionnants : Star Wars 9 en met plein la vue. Batailles aériennes, affrontements au sabre laser, usage immodéré des pistolasers… La tension ne retombe jamais, l’action ne faiblit pas, les rebondissements abondent. Ce Space Opera se déploie dans l’espace étoilé de galaxies lointaines, sur des planètes étranges, hostiles ou familières, et au cœur de grottes mystiques au centre de la terre. Mention spéciale à une phénoménale aventure en mer face à d’immenses vagues déchaînées.

De l’humour : Scènes et répliques amusantes faisaient le sel de la vieille trilogie, La guerre des étoiles, L’empire contre-attaque et Le retour du Jedi. Les nouveaux films se prennent hélas plus au sérieux, et cet épisode final s’avère encore plus sombre que les précédents. On relèvera cependant une boutade de C-3PO destinée aux fans. Arrivant sur les lieux d’une grande fête, il fait remarquer qu’elle ne survient que « tous les 42 ans », soit la durée exacte de la saga. Autre rare moment drôle, une amusante tentative de flirt, vite découragée, du pilote Poe…

Une conclusion : Disney, qui a acheté en 2012 Lucasfilm, prépare d’autres trilogies Star Wars, en salles à partir de 2022. Ces films resteront dans l’univers de La guerre des étoiles, afin de continuer à engranger des milliards en produits dérivés, parcs d’attractions, séries télévisées, Comic books… Mais l’histoire des Skywalker et des autres personnages de leur foisonnante épopée doit aller à son terme dans cet épisode. Pour les héros « historiques » et les méchants d’anthologie, c’est la fin de la route.

De la nostalgie : Luke Skywalker (Mark Hamill), la princesse Leia (Carrie Fisher), Han Solo (Harrison Ford), Lando Calrissian (Billy Dee Williams), le wookie Chewbacca, les droïdes R2-D2 et C-3PO, les Ewoks, l’infâme empereur Palpatine… sont présents dans « L’Ascension de Skywaker ». Certains dans des rôles décisifs, d’autres en de fugaces apparitions. Les vivants en action, les autres en hologrammes. « Personne ne disparaît jamais vraiment », murmure Luke Skywalker. Parmi ces évocations nostalgiques, seul manque le maître Jedi le plus facétieux et le plus sage de tous. Revenez Maître Yoda! Ou peut-être en 2022 ?

Des personnages inoubliables : Une des grands atouts de la trilogie récente – Le réveil de la Force, Les derniers Jedi, L’ascension de Skywalker –, est d’avoir donné vie à une nouvelle génération de héros incarnés avec brio par une fine équipe de comédiens. Fragiles et puissants à la fois, Rey (Daisy Ridley) submergée par ses pouvoirs, et Kylo Ren (Adam Driver) consumé par la rage, composent des personnages inoubliables, héros complexes à la présence magnétique. Jeunes et courageux, l’ex-stormtrooper Finn (John Boyega), le pilote Poe Dameron (Oscar Isaac), la mécanicienne Rose Tico (Kelly Marie Tran) et de nouvelles alliées complètent cette galaxie attachante, alors que chacun accomplit son destin.

Un combat spirituel : Plus que jamais, dans ce neuvième épisode, le combat le plus décisif se livre en chacun des héros. Entre le bien et le mal, du côté lumineux ou du côté obscur de la force. « De quoi as-tu le plus peur ? », demande un de ses mentors à Rey. « De moi-même » répond après avoir hésité la jeune femme. C’est cette dimension spirituelle qui donne son souffle à une saga pétrie de valeurs morales qui ose les grands sentiments. Star Wars pose, de façon souvent simpliste, mais avec pertinence, d’éternelles questions. Celles de la filiation et de l’amour familial, du pouvoir et de la droiture, de la loyauté et du sacrifice. Symboliquement, si les batailles se livrent sur des terrains élevés, dans le ciel intergalactique, ce sont dans des espaces fermés et souterrains, cavernes ou grottes, que la vérité de chacun se révèle.

 

 

Ajouter un commentaire