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 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

Claude Barzotti interview Radio Mélodie mardi 6 décembre 2011 en Moselle Vidéo TV TLP

Le 20/02/2016 0

Dans Claude TV et radios

Presse republicain lorrain

photo de Thierry Nicolas

Invité de Radio Mélodie, Claude Barzotti a accepté de jouer au jeu des questions-réponses, dans la plus grande sincérité. Photo Thierry NICOLAS

 

Mardi 06 décembre, Radio Mélodie a eut  le plaisir de recevoir Claude Barzotti dans ses studios !

Pour ces 30 ans de carrière, Claude Barzotti revient avec un nouvel album, Une autre vie, et un double best of de ces meilleures chansons, C’est mon histoire.

L’interview a eut lieu de 12h30 à 13h00

CLAUDE BARZOTTI


Pour ces 30 ans de carrière, Claude Barzotti revient avec un nouvel album, Une autre vie, (il n’en avait pas sorti depuis plus de 10 ans) ; et un best of double de ces meilleures chansons, C’est mon histoire. Retour sur un artiste qui aura su s’imposer sur la scène musicale française.
En Italie, une coutume veut que si l’on accroche, dès sa naissance, le cordon ombilical d’un enfant sur un buisson épineux, il aura une voix en or, et chantera à la Scala de Milan ou à l’Olympia.
C’est ce que fit Antonio, le père de Claude Barzotti, le jour même où il naquit.


Fils d’émigrés italiens, Claude passe les deux premières années de sa vie en Belgique, avant de partir à travers l’Europe, vers l’Italie puis le Luxembourg.
Pour ses 6 ans, toute la famille se cotise et lui offre un accordéon. Il apprend très vite à jouer de
l’instrument, prend ses premiers cours de solfège, et deux ans plus tard, se fait offrir une guitare
pour suivre ses études de musique classique. Adolescent, il devient alors chanteur d’un groupe de
bal et écrit ses premières chansons.
A 18 ans, il auditionne devant Roger Meylemans, directeur de Vogue Belgique, qui l’écoute et lui propose immédiatement un contrat d’artiste. Le succès très confidentiel de ses premiers disques amène Claude à avoir d’autres occupations pour vivre et c’est ainsi qu’il devient à la fois directeur artistique et représentant des disques de la compagnie de Roger Meylemans. C’est d’ailleurs lors d’une réunion de travail, en s’entendant dire par son patron « Claude, tu as juste un défaut, c’est que tu es Rital », que lui viendra l’idée de sa célèbre chanson.
En 1981, Claude enregistre « Madame », qui sort en Belgique et commence à passer sur les ondes. Pierre et Michel Célie, alors patrons des disques Déesse, entendent la chanson et décident de sortir le disque en France. Le 45 tours se vend à plus de 400 000 exemplaires.
Claude rencontre alors Anne-Marie Gaspard, avec qui il commence à travailler. Elle co-écrira par la suite la plupart de ses chansons. L’album « Madame » sort dans la foulée. Le disque trouve son
public et permet à Claude de préparer l’année suivante un autre album.
Il se remet alors à composer et écrit Le Rital. Le succès est immédiat et le Rital se positionne en tête de tous les hits parades (il reste classé 26 semaines dans celui de RTL) et se vend à plus de 1.5 million d’exemplaires.
Les tubes et les disques d’or vont alors s’enchaîner « Je ne t’écrirai plus, « Prends bien soin d’elle », « Beau j’s'rai jamais beau », « C’est moi qui part », « J’ai les bleus »…
Claude compose alors pour d’autres artistes et à partir de 1986, il voyage avec ses chansons.

Le Québec l’accueille à bras ouverts : il y devient une vedette très populaire.
Au milieu des années 90, il enregistre « Aime-moi » qui connaît un énorme succès. Quelques années plus tard, il sort sa première compilation « Je vous aime » qui réunit toutes ses grandes chansons et sera disque de platine (plus de 300.000 exemplaires vendus).
Ces dernières années, sa carrière s’est développée à l’étranger à travers de nombreux galas au Canada en Afrique du Nord et au Moyen Orient. En septembre 2004, il donne récital dans la salle mythique de l’Olympia. Comme quoi, les coutumes !
Il multiplie les déplacements et les galas pour rester au contact de son public et de ses fans.
Chimène Badi et Mathilde Seigner lui rendent de vibrants hommages.
Il écrit l’histoire de JADA, petite fille du Laos, sauvée de la mort et adoptée.

RADIO MÉLODIE

Claude Barzotti : l’Italie en plein cœur

Depuis près de trente ans, c’est « Le rital » préféré des Français. Pour la sortie de son nouvel album Une autre vie, Claude Barzotti a accepté de revenir sur son succès et ses déboires lors d’une rencontre sans tabous

Son indéboulonnable chemise déboutonnée ne l’a pas quitté. À 58 ans, Claude Barzotti a gardé son allure de séducteur. L’Italie coule dans ses veines et transparaît dans son accent, même si le natif de Belgique n’a vécu que quelques années dans son pays d’origine.

Mais c’est bien la France qui lui a donné ses premiers succès, et ses plus gros excès. Venu présenter son nouvel album Une autre vie, et un nouveau double best-of, le chanteur se confie.

Ce nouvel album est-il différent de ce que vous avez fait jusqu’à maintenant ?

Claude Barzotti : « J’ai essayé de faire du rap, mais ça ne marche pas [rires]. Non, je fais toujours des chansons à l’italienne, ce qui a fait mon succès, avec beaucoup de mélodies. »

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

« Je m’inspire de ma vie en général, de ma famille, ou de mes déboires. J’ai traversé une mauvaise période, à cause de l’alcool. Avant, je n’osais pas en parler, mais j’ai appris que l’alcoolisme était une maladie et que je ne suis pas le seul à en souffrir. Contre cette maladie, il n’y a pas de cachet, juste la volonté et les cures. Aujourd’hui j’en suis sorti, et j’ai fait un texte sur ce passage sombre de ma vie [Je reviens d’un voyage, ndlr]. »

Quel regard portez-vous sur votre ascension, il y a trente ans ?

« J’ai eu de la chance.J’avais arrêté de chanter en 1978, après que mon dernier album se soit vendu à 280 exemplaires. J’avais baissé les bras lorsque, dans les années 80, les frères Célie (Michel et Joël) ont entendu sur une radio belge le titre " Le pauvre vieux". Ils sont tombés amoureux de ma voix.

En studio, nous avions enregistré les titres de l’album plus vite que prévu. On a donc réenregistré " Madame", un ancien titre. Le succès a été immédiat et tout a été très vite avec un passage chez Drucker, puis " Le Rital" en 1983. C’est là que j’ai posé mon premier congé sans solde de 6 mois. »

Cette chanson vous a révélé comme le porte-drapeau des immigrés italiens intégrés…

« Oui et j’en suis fier. Quand j’étais petit à l’école, on se battait beaucoup en étant italien. Être rital était un fardeau, et puis j’ai décidé d’en écrire une chanson. Aujourd’hui, le mot rital est entré dans le langage courant ! »

Vous incarnez aussi cette douceur de vivre à l’italienne…

« Je ne chante pas que l’amour, je chante l’émotion. J’ai écrit sur mon père, sur l’amitié, sur ma mère, et récemment à ma fille. C’est aussi pour ça que je touche les gens. »

Avez-vous des regrets dans votre carrière ?

« Oui, celui d’avoir refusé d’écrire une chanson à Celine Dion, alors que René me l’a demandé des dizaines de fois. »

Plutôt chanson française ou italienne ?

« En Italie, il y a du solide, on a toujours eu de bonnes mélodies. En France, on a un peu perdu ça au profit de la recherche de nouveaux sons. »

Propos recueillis par Damien Golini.

 


barzotti interview tv TLP promo album Une autre... par barzotti83

publié le vendredi 09 décembre 2011

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