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 CLAUDE BARZOTTI   23 juillet 1953   -   24 juin 2023   

presse Barzotti concert au ZINGA ZANGA de BEZIERS

Le 04/02/2016 0

Dans Articles de presse

Beziers 1

article de presse avant le concert le vendredi 11 avril 2014

 affiche du concert au ZINGA ZANGA de Béziers

Article du midi libreMidi libre.fr

Claude Barzotti

Claude Barzotti : "J’ai su garder les pieds sur terre"

Propos recueillis par CYRIL CALSINA
 
Claude Barzotti , le chanteur italien le plus français.

Le chanteur italo-belge, idole des années quatre-vingt, revient avec sa voix rauque et le charme qui va avec. Il est samedi, à Zinga Zanga. Entretien. 

Est-il vrai qu’à votre naissance, votre père a accroché votre cordon ombilical sur un buisson épineux pour que vous ayez, selon la coutume italienne, une voix en or ?

Oui, je n’ai pas pu inventer cette histoire. Ensuite, est-ce que cela m’a donné une voix en or, je ne sais pas, mais une voix distincte des autres oui.

Comment cela se fait-il quevous soyez un inconnu en Italie ?

Je suis juste connu autour du pâté de maisons chez moi. Plus sérieusement, c’est une erreur de parcours, mes disques ne sont jamais sortis en Italie. Je n’ai jamais essayé.

Vous n’en avez pas forcément besoin face à la fidélité du public français notamment...

Tout à fait. Je le trouve très fidèle parce que j’ai eu pas mal de problèmes dans ma vie, dont un problème d’alcool qui a été résolu. J’ai chanté samedi dernier, à Dreux, c’était incroyable, le public était chaleureux.

Est-ce que votre succès est dû à la période où l’on vous a connu ? Aujourd’hui, ne serait-ce pas plus difficile ?

Je pense que oui. Par exemple, la chanson “Madame”, qui a marché très fort en 1983, je l’avais déjà sortie en 1974 et elle n’avait pas marché du tout. J’avais même arrêté la chanson en 1978, puisque j’avais vendu 250 disques. Puis, par le plus grand des hasards, les frères Celie, producteurs de “La danse des canards”, ont entendu une de mes chansons en Belgique et sont tombés fous amoureux de ma voix. J’ai enregistré un nouvel album en 1982 et, dès qu’il est sorti, ça a été le succès.

Vous avez dû gagner de l’argent avec 1,5 million d’exemplaires vendus de cet album ?

J’ai eu la chance d’être auteur et compositeur, mais je n’étais pas producteur, donc ça faisait des clopinettes dans le temps. Disons que, comme je suis toujours resté un paysan, je n’ai jamais jeté mon argent par les fenêtres, je n’aime pas Saint-Tropez... J’ai su garder les pieds sur terre. Puis je vis en Belgique, on n’a pas un clown comme président chez nous.

Vos chansons ont été téléchargées plus de 20 millions de fois et vous n’avez touché que 6 000 € pour cela. C’est vrai ?

En tout cas, ne me demandez pas d’aller sur internet, parce que je n’en suis pas capable. J’ai un mail depuis deux mois et je ne sais même pas imprimer. Mais, oui c’est vrai, sauf que j’ai oublié des zéros, ça devait être 0,00006 € la chanson. En revanche, ce n’est pas grave, puisque en 1986, après le plein de spectacles et comme j’ai toujours dit que la chanson c’était un métier éphémère, on n’est que des marchands de rêve, j’ai fait de l’immobilier.

Est-ce que vous vous êtes considéré un jour comme un “latin lover” ?

C’est fou ce que vous me dites, parce qu’on veut absolument me faire chanter un duo avec quelqu’un dont je ne vous dirai pas le nom, mais dont le titre est “Latin lover”... Mais, pas du tout, je pense que je suis un chanteur d’émotions. En toute modestie, je ne me sens pas comme un ringard, mes chansons veulent dire quelque chose. Je ne suis pas Julio Iglesias malheureusement.

Vous allez chanté tous vos succès et vous dites partout que ça ne vous lasse pas. Même pas un peu ?

Allez, disons que ça dépend lesquelles. Le Rital, ça me gonfle, mais je ne peux pas le dire. En revanche, si je regarde les droits d’auteur c’est celle que j’aime le plus ! Il faut être réaliste, j’en ai ras-le-bol de monter sur scène pour chanter Le Rital. Trénet a chanté La Mer toute sa vie et je ne sais pas s’il aimait toujours. Pour tous les chanteurs, c’est la même chose, on a envie de chanter les nouvelles.

Où en est votre projet d’album de 15 chansons italiennes mais d’auteurs différents ?

J’ai pris les plus belles comme Come Prima. L’album sort le 30 avril, mais au Canada avec une grosse promotion. Je suis en pourparler avec des maisons de disques très puissantes ici, mais que je peux envoyer à la merde. Je leur ai dit que s’ils ne me faisaient pas de promo, je laissais mon disque dans le tiroir.

Et votre comédie musicale sur le thème des banlieues, elle en est où ?

Ça fait 13 ou 14 ans que je rame pour qu’elle sorte. C’est une histoire de banlieusards avec des cultures et des religions différentes, mais avec une histoire d’amour. Encore une fois, c’est quelque chose de vécu. Là, je pense à mes parents. Lorsque mon père a appris que ma mère était enceinte de mon frère qui a un an de plus que moi, n’ayant rien à bouffer chez nous, il est venu travailler à la mine en Belgique. Il a connu mon frère qu’à l’âge de 3 mois.

 
 
 

publié le lundi 14 avril 2014

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